Que vous soyez l’hôte ou l’invitée, mieux vaut connaître les usages pour éviter les impairs. Sitôt arrivé, on s’enthousiasme :
« Où étais-tu ? Pourquoi t’es-tu cachée ? Tu me manquais ma chérie… » Même si la dernière rencontre date de la veille.
La visite commence par un verre d’eau, de jus de mûre ou de grenade. Viennent ensuite les gâteaux, les fruits les dragées et enfin le café amer ou sucré. Servir d’emblée le café est une faute de goût. Cela signifie grosso modo : « faudrait pas que tu t’éternises ». Devant l’abondance des mets, il est de bon ton de s’excuser pour le dérangement. L’hôte répondra alors : « se déranger pour toi me procure du repos »
Et ainsi de suite.
Si vous renversez par inadvertance le café, ne vous inquiétez pas, ça porte bonheur.
Si vous pensez partir, prenez de l’avance car les adieux durent…
Au moment du départ, chacun soupire, se promet de se revoir dès la semaine prochaine tout en se disant en son for intérieur que, vu le planning, ce ne sera pas possible. Mais au Liban, on ne dit jamais non à une invitation. Au pire, on annule.
mardi 30 octobre 2007
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