lundi 17 décembre 2007

Les horloges de Beyrouth

De loin, on pourrait croire à de classiques horloges. Installées en hauteur, avec leurs gros chiffres de couleur bleu ou rouge en digital, elles accrochent l'oeil . Et pourtant ces enseignes lumineuses ne donnent pas l’heure mais font le décompte morbide du temps écoulé depuis un assassinat. Il y en a une pour celui de Rafic Hariri, une pour Gibran Tuéni. Une autre calcule la durée de l’occupation du centre ville par les tentes de l’opposition. J’imagine qu’il pourrait y en avoir une, située en face du Sérail, informant le citoyen sur le nombre d'heures de vacance du pouvoir. Quant à mon horloge personnelle, elle décompte les jours me séparant des retrouvailles avec mon amoureux pour Noël.

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