mardi 19 février 2008

Six pieds sous terre

Dimanche, les heurts entre les partisans du Courant du futur de Saad Hariri et des palestiniens près du camp de Sabra ont fait un mort. Un Palestinien qui a succombé à ses blessures.

En Islam, le mort doit être enterré moins de 24h après son décès. Il est enveloppé dans un linceul blanc (souvent le drap vient de La Mecque), puis déposé dans un simple trou. Sur la pierre tombale, juste son nom, parfois ses dates de naissance et de mort. L’image et l’épitaphe sont proscrites. Sauf, m’explique Leïla ,pour les martyrs. Dans son village à Zrariye, il y a deux cimetières. L’un, sobre, ordinaire envahit par la verdure. L’autre réservé à la vingtaine de jeunes décédés pendant l’invasion israélienne en 1985. Ce sont les martyrs. Eux ont le droit à leur photo et à des petites « chapelles » en verre qui abritent leurs objets familiers. On y trouve un masbaha (chapelet), un coran, un stylo, une alliance…

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